il n'y a qu'un pas

The mockingbirds

18.6.12

Anglais : Compliqué

Little Brown

Résumé:

Some schools have honour codes.

Others have handbooks.

Themis Academy has the Mockingbirds.

Themis Academy is a quiet boarding school where the students are exceptional, the faculty trust that everyone does the right thing, and the administration sees only what it wants to see - perfection.

So when Alex spends a drunken-night with a male student and awakes to evidence of a sexual encounter she can't remember, she doesn't know where to turn for help. As she slowly comes to terms with the fact that she was date raped, she enlists the help of the Mockingbirds - a secret society of her peers whose mission is to right the wrongs that the faculty and administration don't even know exist.

In standing up to her attacker, Alex discovers a strength she never knew she had and begins to understand that if you love something or someone - especially yourself - it's worth fighting for.

[traduction - perso]

Certaines écoles ont des codes d'honneur.

D'autres ont des manuels.

La thémis academy a les oiseaux moqueurs possède les moqueurs.

La Thémis academy est une école aux abord plutôt calme, son corps étudiant est un des plus brillant tant est si bien que l'administration a une confiance aveugle en ces élèves qui se comportent toujours de manière honorable - La voie de Thémis. Alors, quand Alex se fait violé lors d'un rendez-vous durant sa première elle a deux options: rester silencieuse et avoir l'espoir que quelqu'un lui vienne en aide, ou se tourner vers les oiseaux moqueurs - une société secrète d'étudiant qui tient a défendre et redresser les abus des étudiants.

Dans cet honnête récit d'un tournant de la vie d'une jeune fille, Daisy Whitney rappelle aux lecteurs que si vous aimez quelque chose ou quelqu'un - ou juste pour vous même- il faut se battre pour elle.

Mon avis:

Un titre pas assez accrocheur et inadapté à mon goût pour un roman dont l'histoire est pourtant importante.

Voilà un roman pour lequel je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre, il faut dire que je vous ai mis le résumé allongé et non celui qui était présent au moment de mon achat et sur la quatrième de couverture. Du coup j'ai été agréablement surprise par le ton du récit. Bien que ce soit un thème pas vraiment drôle, l'auteur l'aborde d'une manière inhabituelle, mais relativement honnête. Il faut dire que le roman démarre fort, car on découvre Alex après sa première nuit passée avec Carter, elle ne se souvient de rien de la soirée précédente, mais se retrouve dans le lit du jeune homme complètement nue et perdue. C'est le black-out total et la panique aussi de n'avoir aucuns souvenirs, que c'est-il passé cette nuit-là?

Tout au fil du roman, Alex aura des brides de souvenirs qui vont lui revenir surtout lorsqu'elle joue de la musique. Car à la Thémis academy, tout les élèves sont destinés à de grande carrière, avocat, ministres, musiciens célèbres, acteurs... Voilà pourquoi l'administration a une confiance aveugle en ces élèves et les croient parfaits. C'est peut-être cet aspect un peu caricatural de l'administration qui fait que le roman n'est pas crédible sur ce côté là et c'est dommage.

Epaulé de ses amies, Alex décide de ne pas porter plainte auprès des autorités mais de se tourner vers les oiseaux moqueurs (en référence au roman de Harper Lee - Ne tirer pas sur l'oiseau moqueur), cette institution secrète défend les droits des élèves dans le secret. Personne ne sait qui ils sont vraiment , bien que les secrets finissent toujours pas être découverts. Une fois dans les Mockingbirds, Alex prend de l'assurance et retrouve la mémoire, elle a bel et bien était violé cette nuit là. S’ensuit alors des enquêtes, des doutes, des peurs, des moments de bonheur.

Le roman passe par différentes phases et le fait d'intégrer des flash-back , rend le récit assez cohérent avec ce qu'une jeune fille peut ressentir après une nuit de black-out. Cependant, si je trouve l'idée de la "société" secrète, le concept final de procès est un peu gros pour moi, les répliques surtout, ils ont beaux êtres très doués, ils ont déjà des répliques d'avocats... Bon passons. Un roman étonnant, dur, avec un langage peut-être un peu cru pour les plus jeunes. Mais qui traite d'un sujet sérieux, l'auteur ayant elle-même était victime de viol, elle en parle très bien et met en garde de manière ingénieuse. Cependant, si un second tome est sorti, cette fois accès sur les drogues, je ne pense pas le lire, car c'est peut-êtte un peu trop moralisateur...

Les +

Un sujet important

Les -

Un peu gros à certains moments

IMM N°32

17.6.12

Kaleb - Saison 1

17.6.12

Robert Laffont - collection R

18 euros

456 pages

Résumé:

C'est si bon d'être mauvais...

SAISON 1. À 19 ans, Kaleb se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu'on ne peut s'empêcher de l'aimer. À la folie. À la mort.

Sachez que ce qu'il vous fera, il n'en sera pas désolé. Ce don qu'il tient d'une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu'au jour où sa propre puissance le dépasse et où tout bascule... Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller ?

Le premier tome d'une trilogie qui, à l'instar de la série Dexter, offre au lecteur l'un de ses fantasmes : être dans la peau du méchant.

Déconseillé aux âmes sensibles et aux moins de 15 ans.

Mon avis:

L'épitathe "Déconseillé aux âmes sensibles et aux moins de 15 ans" n'est pas là par hasard.

Dès les premières pages, vous serez plongés dans l'histoire de Kaleb, personnage fascinant, sexy, terrifiant. Comme ses victimes on se sent hypnotisé par cet étrange personnage. Je ne vais pas vous en dire plus que le résumé, car il se suffit à lui-même mais surtout parce qu'il me serait difficile de ne pas trop en dévoiler. Le roman est divisé en 5 parties, ce qui peut rendre le roman un peu brut ou haché, mais qui a l'avantage de nous tenir en haleine, d'autant plus que l'auteur sait semer des cliffhanger à chaque fin de partie, ce qui fait que ni une ni deux, vous enchaîner les pages.

Les parties se suivent mais ne se ressemblent pas, la première partie nous fait découvrir Kaleb et son don d'empathe, attention à ne pas confondre avec un télépathe, j'ai eu un peu de mal à faire la distinction mais un empathe est beaucoup plus dangereux, il se nourrit de vos émotions ,bonnes ou mauvaises et vous mène par le bout du nez. On découvre la "folie" de Kaleb, sujet perturbant mais passionnant, ça peut paraître malsain, mais on en demande plus. Qui est jekyl, qui est Hyde?

La seconde partie se concentre un peu plus sur les enfants du volcan (les EDV), tout s'accélère, on découvre aussi le colonel et sa brigade, les sentinels, on se remet à peine de la première partie que la seconde nous en met plein les mirettes.

La troisième partie laisse le lecteur souffler (un peu), accès sur sa quête d'identité, Kaleb fait des recherches qui le mèneront de plus en plus proche du danger. Un léger moment de répit pour le personnage et le lecteur.

La quatrième partie, se concentre sur le colonel et son assistante, attendez vous à des révélations chocs! Deux personnages très importants, on déteste l'un, on adore l'autre. La dernière partie, c'est un petit aperçu du dénouement mais à mon avis, ce n'est que la partie émergée de l'iceberg. Je crois que nous allons voyager dans la saison 2.

Kaleb, est un roman personnage. Tout tourne autour de cet individu, avec d'autres personnages qui gravitent autour, je le voit un peu comme un aimant. Les personnages sont atypiques, énigmatiques, parfois répugnants mais toujours avec ce sentiment de solitude. C'est la partie la plus humaine du roman, on a même un sentiments de compassion pour eux, mais je vous prévient, ce roman vous fera passé par plein de sentiments contradictoires... L'autre partie est plus paranormale. La mythologie, les enfants du volcan , les journaux psychiatriques, l'auteur a su me captiver et j'en redemande! Si Kaleb n'est pas un coup de coeur (mais pas loin quand même!) et ce qui fait que je suis peut-être moins optimiste que mes autres camarades blogueurs, c'est surtout l'aspect décousu qui m'a surprise au départ et pour lequel j'ai eu du mal à m'adapter, c'est néanmoins le seul reproche que je ferais à ce roman.

La collection R confirme avec ce roman thriller-psychologique qui manipule le lecteur, son rang de collection atypique et intelligente, nous offrant à chaque roman de nouveaux genres et de belles surprises! Un roman hors des sentiers battus et francophones qui plus est! Une autre belle surprise!

Les +

Le côté roman psychologique, j'ai adoré!

Les -

Un peu haché et décousu, mais en cohérence avec le fil psychologique des personnages.

Merci à la collection R et à Karen, pour cette (très) surprenant lecture!